Présentation :
Terra nostra et ses couleurs
Je n’ai jamais compris pourquoi le sens commun oppose blanc et noir aux couleurs de l’arc-en-ciel.
Il suffira d’écouter l’album Terra nostra de Patrizia Gattaceca pour se convaincre de cette profonde erreur que nous inflige un tissu d’habitudes et d’idées reçues.
Mais il faudra alors se préparer à l’aventure d’un étonnant voyage à travers les couleurs de la Terre. Nous en reviendrons définitivement assurés et bientôt… rassurés. Sur cette terre qui est bien la nôtre. Ici et ailleurs. Toute entière. De celle que nous foulons chaque jour aux espaces voisins ou plus lointains.
Aussi loin que nous emmène le concert, nous sommes en effet toujours chez nous. Sans annexion ni dépossession de l’Autre.
Le monde est parcouru sans cohortes de tourisme ni stéréotypes clinquants. En grandes capitales révélant le cœur de leurs terroirs dessinés par l’ouïe qui perçoit des accents continus de rythmes, de rimes et de langues se mêlant sans discontinuité. Rapprochés, à portée d’une intelligence issue des harmonies vocales et musicales. Les terres les plus lointaines s’offrent ainsi à nos sens, peuplées de silhouettes et d’émotions, images de sensations et de cultures étrangement voisines, voire parentes. Nous le comprenons d’emblée. Parce que nous l’éprouvons dans les innombrables images que créent la poésie, la voix, les sons d’une orchestration virtuose mais immédiatement comprise par ses effets sur notre sensibilité.
Les déserts rafraîchis puis abreuvés, fertilisés par le dialogue des arts. Les appels de langues et de cultures entendues dans leurs contiguïtés. Les conflits arasés par l’émerveillement devant l’éternité du spectacle du monde. Les accords devenus possibles dès lors que se crée une chaîne des expressions étrangement voisines, que celles-ci émanent des regards ou des accents sonores et musicaux. Et qu’on n’aille pas croire qu’il s’agit d’utopies.
Le monde de Patrizia et de ses complices en arts résonne aussi des pas que sa poésie appose sur le monde quotidien de la terre où vit la chanteuse.
En écoutant leur Terra nostra, l’histoire individuelle n’est à aucun moment reléguée au second rang. Au point que dès que résonnent les premiers accents, nous les rejoignons sur cette terre où les arts célèbrent la vie.
G.Thiers
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Participants :
Jean Bernard Rongiconi : Guitares; Claviers; arrangements
Loïc Pontieux: Batteries, Percussions
Laurent Vernerey: Guitare Basse
Lionel Suarez: Bandonéon
Enregistrement et Mixage : Studio L'Angelina ( Corse)
Ingénieur du son: Cédric Pontieux.
Avec la participation du groupe A Filetta et du chanteur Francesco Viglietti
Illustrations : Dominique Degli esposti
Conception graphique Casta Libre
Traductions française: Ghjacumu Thiers
English translation: Marie-Ange Tosi Abbati
Avec le soutien de VITO CORSE.
Pistes :
1/Vire Napule
2/ Basgiu di Barcelona
3/ Ballu magu
4/ De Buenos Aires
5/ Criss-crossing
6/Istanbul Istanbul
7/ Hè a terra
8/ Medina
9/ Bastia batticori
10/ Per tè Ghjerusaleme
11/ Reame biancu
12/ Isula sì
13/ Granitule.